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Pour faire en sorte que vos partenaires, potentiellement exposés, puissent réaliser un dépistage du VIH et/ou des IST et ainsi prendre soin de leur santé.

En cas de diagnostic positif, ils/elles pourront bénéficier d’une prise en charge médicale adéquate.

La plupart des IST se guérissent. Concernant le VIH, une prise en charge thérapeutique la plus rapprochée du moment de la contamination assure une plus longue espérance de vie en bonne santé.

Ce traitement, après environ six mois de prise, en rendant la charge virale indétectable (c’est-à-dire qu’on ne peut plus détecter le virus dans le sang), permet de ne plus transmettre le VIH à ses partenaires sexuel·le·s.

Par cette démarche d’information, de notification à vos partenaires, vous prenez soin d’eux, vous les protégez.

Les personnes notifiées pourront à leur tour notifier leurs autres partenaires sexuel·le·s et/ou les personnes avec qui elles consomment des drogues injectables et interrompre les chaînes de transmission du VIH et des IST dans leur communauté.

C’est aussi un moyen d’éviter les réinfections par des IST (hors VIH) circulant dans un groupe de partenaires ou au sein de la communauté.

Un·e (ex) partenaire vient de découvrir qu’il·elle a le VIH ou une autre IST et vous invite à vous faire dépister. Dans le doute ou parce que cela fait longtemps que vous n’avez pas réalisé de test, faites-le, ne serait-ce que pour vous rassurer.

Vous pouvez vous sentir surpris·e, en colère, trahi·e selon la nature de votre relation. C’est naturel. Une fois la stupéfaction passée, il est bon de bien comprendre la situation et ses enjeux :

Il ou elle a juste réalisé un dépistage avant vous, cela ne signifie pas que vous êtes infecté·e ni que cette personne est celle à l’origine d’une infection que vous auriez éventuellement contractée. Avoir une vie sexuelle, c’est aussi rencontrer des IST dont le VIH. Personne n’est coupable.

Pour autant, notifier un·e partenaire est une preuve de courage et de volonté de prendre soin des autres. Les IST circulent beaucoup et sont particulièrement présentes dans certains groupes de populations. Certaines d’entre elles se transmettent facilement.

Si vous avez besoin de discuter avec des proches, n’hésitez pas à le faire. Cela peut vous aider à vous sentir mieux. Faites-en sorte de préserver l’anonymat de la personne qui vient de vous informer de son IST. Cela pourrait l’embarrasser. Si vous avez été prévenu·e via un message anonyme, dites-vous que la personne ne voulait pas être identifiée. Ne cherchez pas à savoir de qui il s’agit.